Depuis août 2018, c'est l'ERP (Etat des risques et pollutions) qui a pris la succession de l'ESRIS, diagnostic obligatoire pour les ventes et les locations de biens immobiliers situés sur certains emplacements géographiques spécifiques.
Alors que l'ESRIS ne concernait que les risques d'inondations, de mouvements de terrain ou encore les risques technologiques, l'ERP intègre quant à lui une notion supplémentaire : celle liée au risque radon.
Présent naturellement dans le sol sur tout le territoire à des degrés de concentration différents selon les caractéristiques géologiques d'un secteur, le radon est un gaz radioactif potentiellement dangereux, et par conséquent étroitement surveillé.
D'où sa prise en compte désormais pour certaines transactions immobilières, cela dans un souci de transparence maximum.
On notera que l'ERP possède une durée de validité de six mois.